underwater-cool-photoLes jardiniers à vélo vous propose une gestion alternative de vos gazons, des feuilles mortes et de vos déchets de tonte.

Les gazons qui sont réalisés en général sont basés sur du monospécifique, c’est à dire avec très peu de variété végétale. Ils sont mis en place pour obtenir un gazon le plus homogène possible mais cela a un impact fort sur l’écologie ! Le principe de la monospécité, que l’on retrouve aussi dans les plantations de haies par exemple, conduit à une banalisation paysagère, à des végétaux qui seront plus souvent malades et un équilibre écologique difficile à trouver. Un gazon à base de Fétuque et Ray-gras (espèces d’herbe principalement utilisées pour semer un gazon) est souvent mis en place sans prendre en compte ni le type de sol, ni le climat, ni l’exposition du site et il nécessitera par conséquent une culture intensive (arrosage, 15 à 25 tontes / an, traitement, regarnissage…) pour être maintenu en bon état.

 

Être soucieux de l’environnement ne signifie pas abandonner son gazon !

jardiniersavelotondeusemanuelle– Il ne faut pas couper trop à ras (nous tondons autour de 7 cm de haut) pour avoir un impact positif sur la biodiversité car cela permet de préserver une biodiversité végétale et donc le nombre d’espèces présentes dans votre pelouse. Tondu plus haut il demandera peu d’entretien, il aura une meilleure prolifération de ses racines et elle résistera mieux à la sécheresse. De plus grâce à son feuillage plus dense et plus épais elle résistera mieux au piétinement.

 

 

Selon les parties du jardin jardin et leurs usages prévoir différentes périodes de tontes pour chacune d’elles. Si  possible nous invitons à ne couper qu’une fois et fin juin, assez tard, quand les plantes ont terminé leur cycle naturel ce qui augmentera considérablement la biodiversité végétale, d’insectes pollinisateurs et de la petite faune. Nous tondons également au fil des saisons (automne : tonte haute pour que l’herbe emmagasine de l’énergie pour passer l’hiver – fin du printemps : relever la hauteur de tonte pour développer le système racinaire – l’été : monter la hauteur de coupe affin de mieux résister à la sécheresse et pour la préparer au piétinement estival…)

 

 

– Les week-end il existe de plus en plus de règlements municipaux qui tendent à restreindre l’usage d’engins bruyants, pour le respect du repos de tous.
Notre matériel pour tondre le gazon est sans moteur (tondeuse manuelle professionnelle très large), il ne fait pas de bruit, ne pollue pas et reste très efficace ! Nous allons même plus vite que les petites tondeuses électriques classiques en faisans 100m² de gazon en moins de 10mn !

 

 

Les tondeuses à moteur ça pollue !

 

La tendance courante est de calculer le carbone que peut capter un gazon ou une prairie (de 0,5 à 1,2 tonnes de carbonne capté par hectare et par an) et d’oublier les émissions de gaz à effet de serre qu’engendre un entretien intensif de ces derniers…

On estime que 30% des ménages sont équipés de tondeuse en france, pour un travail effectif de 30 heures par an. Faites le calcul vous-mêmes : si on considère que l’on doit passer la tondeuse pendant six mois par an, et que pendant ces six mois, compte tenu des nuits et des intempéries, seul le quart du temps est convenable pour tondre, cela fait 1000 heures où il serait possible de tondre. La tondeuse est donc utilisée en moyenne à 3% de sa capacité. Vous pensez que j’ai été trop sévère ? Très bien, multipliez ce taux par 3, vous resterez toujours au dessous de 10%. On doit pouvoir faire mieux.

 

Il faut aussi dire que les tondeuses ça fait du bruit et ça pollue. En Californie, par exemple, elles sont à l’origine de 2%  de la pollution atmosphérique et du smog qui en résulte. Au point qu’une réglementation a été adoptée pour économiser par jour l’équivalent de la pollution de 800 000 voitures. Les tondeuses ont en effet un rendement thermique désastreux, et elles polluent 100 fois plus qu’une voiture.

 

Les résidents possédant une pelouse à faible entretien ont consacré 50 % moins de temps, dépensé 85 % moins d’argent, consommé 50 % moins d’énergie (électricité et carburant), épandu 85 % moins d’engrais, utilisé 100 % moins d’eau et appliqué 100 % moins de pesticides par année que ceux qui avaient installé une pelouse traditionnelle.

>> Etude de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)

 

 

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Le taux des différentes polluants contenus dans les gaz d’échappement des tondeuses à moteur thermique est nettement plus élevé que celui d’une voiture particulière moderne car leurs moteurs sont rarement munis d’un catalyseur. Des études ont ainsi démontré que les émissions polluantes nocives d’une tondeuse à gazon courante sont équivalentes à celles de 26 voitures ! Problème, l’utilisateur de l’appareil respire directement ces gaz polluants et notamment du benzène, une substance cancérigène.

 

 

 

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