Nous avons participé en juin 2024 au protocole Propage, un protocole de sciences participatives du Muséum National d’Histoire Naturelle pour suivre les papillons de jours dans les espaces verts et pour en évaluer la qualité de gestion.

Le protocole consiste à dénombrer et identifier les papillons en se déplaçant dans un espace vert pendant 10 minutes sur une distance d’environ 200 mètres.

À quoi ça sert ?

Suivre l’évolution des papillons de jours, un groupe particulièrement sensible aux perturbations de leurs milieux, permet d’évaluer la qualité écologique d’un espace. De plus, cela permet de mesurer comment sa gestion impacte la présence des papillons en comparaison à d’autres espaces.

Dans les jardins dont nous assurons l’entretien, nous pratiquons la tonte différenciée qui consiste à ne pas tondre systématiquement la totalité des surfaces enherbées. On différencie ainsi des zones où les plantes spontanées peuvent s’implanter et monter en graines et d’autres tondues plus régulièrement car des enfants ont l’habitude d’y jouer par exemple.

Les zones non tondues ou peu tondues permettent à la faune sauvage de trouver de la nourriture (pollen, nectar, graines) et abris. Ces espaces sont donc des habitats riches en biodiversité et font vivre les premiers maillons de la chaîne alimentaire (les insectes) soutenant ainsi les autres maillons (comme les oiseaux).

Laisser des zones non tondues permet donc de voir plus de papillons de jours dans nos espaces verts !