Partant du constat que, chaque jour, des fleuristes jettent leurs invendus, délaissent les plantes qui ne sont plus en fleurs, que les particuliers abandonnent des plantes trop prolifiques, rendues inadaptées pour chez eux, qu’en toutes saisons, les massifs floraux des communes font peau neuve ; l’Hôpital des plantes propose de recueillir ces végétaux rescapés et de les soigner avant de les commercialiser. Le projet propose également des ateliers à destination des résidents dans la salle commune sous une verrière autour notamment du jardin, de l’alimentation et du recyclage. Les Jardiniers à vélo et Pépins Production apporteront leur expertise en entretien des plantes et pourront confier aux résidents volontaires des « missions de sauvetage » des plantes recueillies.
Lauréat 2018 – mise à disposition de site 2019
Résidence les Célestins – quai des Célestins Paris
NC
Bailleur Elogie SIEMP
Timeline
Lieu
Budget
Client
Une démarche globale
Le projet de l’Hôpital des plantes s’inscrit dans une démarche globale d’intérêt collectif visant à produire localement des plantes pour transformer le milieu urbain en espaces comestibles afin de rendre la ville plus résiliente, plus écologique, et ce dans un processus participatif profitant à tout-e-s les habitant-e-s. Dans ce quartier dynamique l’Hôpital des plantes souhaite promouvoir le recyclage, l’économie circulaire, l’entraide et la distribution locale en végétaux de qualité. Le projet a pour but de questionner sur la maladie et la vieillesse des plantes et leur mise au rebu malgré leur vigueur et force d’épanouissement.
Une Offre qui répond aux demandes
Le projet vise davantage les particuliers (30% du marché du milieu horticole en France).
La notion de provenance est un critère de choix, plus particulièrement pour les produits de pépinière dont le transport est plus difficile et dont l’impact carbone est rapidement élevé.
Mais difficile aujourd’hui de s’approvisionner localement : il n’existe plus que trois entreprises de pépinières productrices en proche couronne parisienne et si les prix sont trop élevés, le consommateur s’orientera vers un produit moins cher, même s’il provient de plus loin.
La diversification des productions, ici liée à la récupération, permet de s’adapter au marché. A Paris, nous récupérons à la fois des plantes d’extérieur (21% des ventes de végétaux en France) et de plantes d’intérieur (32% des ventes de végétaux en France).